Originaire du Périgord, Pierre Cabrol est actuellement maître de conférences associé à L’Université de Bordeaux 3 – IUT. Il est diplômé des universités de Bordeaux 1, 3 et 4 en anthropologie physique (option préhistoire archéozoologie), méthodes physiques en archéologie et muséographie, histoire de l’art et droit. Il a soutenu en 1999, sous la direction du Professeur Jean Hauser, une thèse de doctorat de droit privé sur « Les biens culturels en droit civil français ». Il est membre du laboratoire MICA dz l’Université de Bordeaux 3. En collaboration avec Monique Ribeyrol-Subrenat, il a publié aux éditions Ellipses un manuel de droit des obligations, « Leçons de droit des obligations » (2011 et 2018). Il rédige en ce moment avec Joseane Silva un ouvrage sur la prise de La Bastille telle que vécue par ceux qui ont participé à l’attaque : « Le jour ou le peuple a pris la Bastille ».
Avec cette dernière et avec Marina Brige, il a travaillé sur la dignité humaine, sous le triple aspect du retour des restes humains (Cabrol P. (en collaboration avec Silva J.), 2006 « La restitution des restes de la « Vénus hottentote » à l’Afrique du Sud : d’un drame humain à une fausse bonne initiative du Parlement », Politéia, n° 9, 2006, 29-42 ; Cabrol P. (en collaboration avec Silva J. et Brige M.), 2009, « La restitution de la tête maorie du musée de Rouen à la Nouvelle-Zélande : une question politique, juridique et scientifique », Politéia, n° 15, 2009, 14-70), de sa judiciarisation (Cabrol P., 2010, « La judiciarisation de la dignité humaine », Politéia, n° 17, 589-598) et de son accession au rang de valeur humaine fondamentale (Cabrol P. (en collaboration avec Silva J.), 2017, « L’accession de la dignité humaine au rang de valeur humaine fondamentale : une réponse au nazisme » ; in « Mélanges en l’honneur du professeur Jean-Louis Martre », Politéia, n° 27, 2017, 167-187). Il a prolongé cette recherche en étudiant avec Mailys Dubois le statut du cadavre en droit français (Cabrol P. (en collaboration avec Dubois M.), 2017, « Vers une appréhension mémorielle du cadavre humain en droit français ? » ; Bibliothèque numérique des Classiques des sciences sociales de l’Université de Chicoutimi (Québec), avril 2017, 10 pages).
Il a également travaillé, notamment dans le cadre de contrats ANR, sur des questions de sécurité. Il travaille aujourd’hui, outre, avec Marine Crubilé, sur l’évolution du marché de l’art et sur l’approche juridique des nouvelles technologies, en lien avec l’esthétique, sur des questions sociales à caractère politique telle que le traitement réservé aux Roms (Cabrol P. (en collaboration avec Dumeau D.), 2012, « Le séjour des « Roms » bulgares et roumains sur le sol français : des imperfections de la législation aux pratiques policières bordelaises », Etudes tsiganes, 2011 (septembre 2012), n° 46, 46-55 ; Cabrol P. (en collaboration avec Dumeau D.), 2014, « Transformer la « présence Rom » en des séjours profitables à tous : une potentialité des voyages saisonniers ? » in Quand l’homme voyage. Les passeurs d’empreinte, L’Harmattan, décembre 2014) et des questions relevant des sciences politiques et du droit (Cabrol P. (en collaboration avec Crubilé M. et Silva J), 2013, « Dissoudre ou ne pas dissoudre l’association Génération identitaire : un choix politique ou une question juridique », Politéia, n° 21, 2013, 15-27 ; Cabrol P. (en collaboration avec Silva J.), 2014, « La doctrine de Simon Bolivar, fondement des constitutions d’Amérique latine ? L’exemple du Vénezuela » (textes réunis et présentés par), Politéia, n° 24, 2014, 167-187).
Ses axes de recherche à venir concernent la modernisation de la propriété en lien avec le désir d’accession à la propriété immobilière de la plupart des citoyens, ainsi que l’essentialité de l’art, notamment en ce qui concerne l’urbanisation envisagée sous le rapports entre espaces publics et privés dans le cadre du lien social (Cabrol P., 2015, « L’essentialité de la création artistique en milieu urbain », Colloque « L’art des villes », Cap Sciences, Bordeaux, 29 au 31 janvier 2015 ;Cabrol P., 2016, « Libérateurs d’espace et insuffleurs de vie : de la nécessité d’un art urbain », Figures de l’art, revue d’études esthétiques, n° 31, juin 2016, « L’art des villes », 349-368 avec un entretien avec José Le Piez), sans oublier la diffusion et l’utilisation de la connaissance (Cabrol P., 2011, « L’été indien du plagiat ? », Bibliothèque numérique des Classiques des sciences sociales de l’Université de Chicoutimi (Québec), décembre 2011, 16 pages).