Astasa interroge les relations entre art et science, art et technologie

Astasa est une revue numérique d’esthétique consacrée aux relations entre arts, sciences et technologies, aux œuvres qui se créent à l’intersection de ces trois domaines.

Astasa se tient au plus près de l’actualité des arts technologiques et technoscientifiques, dont elle estime les enjeux esthétiques, aisthésiques, poïétiques, sociaux et politiques.

Astasa mise sur la transdisciplinarité. Ouverte aux chercheurs et artistes-chercheurs de tous horizons concernés par le champ des croisements entre arts, sciences et technologies, la revue offre un espace de rencontre à des approches scientifiques et leurs modes de pensées différents. Le rythme de publication suit les saisons à raison d’une vingtaine d’articles par an accessibles grâce à Internet.

Astasa s’intéresse aux bioart, net art, mobile art, cyber art et aussi à l’art transgénique, sans exclusivité ; mais aussi à l’engagement des arts dans les enjeux d’une nouvelle circulation des savoirs entre arts, sciences humaines, sciences techniques et sciences naturelles.

Astasa a réuni un comité scientifique (comité de lecture) international composé actuellement de quatorze membres issus de disciplines différentes, tous ayant un rapport très singulier avec le périmètre d’Astasa. Parmi eux des spécialistes en art mais aussi des scientifiques.

Astasa est adossée au MICA, partenaire de l’Université Bordeaux Montaigne (Cécile Croce, directrice adjointe du MICA), son éditeur est SCML médias (Marie-Laure Desjardins, directrice des publications d’ArtsHebdoMédias).

Astasa bénéficie d’une équipe de professionnels vigilants : Etienne Diemert, à la correction-révision, Thomas Brunel, à correction-révision de anglais, Julien Pons à la direction artistique, Elric Reffuveille, à la direction informatique.

La ligne éditoriale d’Astasa

Astasa est une revue d’esthétique en ligne consacrée aux sciences de l’art qui ont pour objet d’étude les pratiques artistiques interrogeant les relations entre art et science, art et technologie. Elle s’attachera à mettre en valeur les éclairages offerts par l’art sur notre monde technologisé, numérisé, dématérialisé et connecté ainsi que l’implication des arts dans les problématiques soulevées par l’Anthropocène, qui fait circuler autrement les savoirs entre arts, sciences humaines, et sciences naturelles. Elle réunit des chercheurs de différentes disciplines autour de quatre sujets répartis en quatre saisons à raison de cinq articles par trimestre. L’objectif est de se tenir au plus près de l’actualité des pratiques artistiques interrogeant les sciences et les technologies de notre époque en mettant en évidence leurs enjeux esthétiques, culturels, sociaux et politiques. Si l’art est lié à la technique dès ses origines, requérant certaines habiletés et compétences, il s’est depuis le XIXe siècle nourri très largement de découvertes et d’innovations réalisées en dehors du domaine strictement artistique (avancées scientifiques, tant en biologie qu’en physique ou en robotique, moyens de communication développés tant dans le domaine militaire que civil, industries culturelles et de loisirs). Etant bien entendu que certains champs artistiques se fondent logiquement et plus que d’autres sur les avancées techniques, technologiques et scientifiques, ainsi l’architecture, le design, la production de multiples et la photographie. La machine (plutôt que l’outil) s’est insérée entre l’artiste et l’œuvre, à tel point que l’on peut se demander si « l’artiste a encore besoin de mains ». Les « œuvres appareillées », électroniques, numériques font écho aux problématiques des humains modifiés (post-humains, cyborgs). L’art semble entrer sur les territoires de la science qui, de son côté, a remis en cause ses anciennes certitudes et ses volontés d’emprise, d’« arraisonnement technologique de la nature », leur préférant la « relativité des savoirs ». Des « œuvres hybrides » (bioart, art transgénique, net art, mobile art, cyber art, etc.) témoignent de ces nouvelles alliances entre l’art et les technosciences. En particulier, l’art interroge le champ de la recherche scientifique non plus tant pour s’éclairer lui-même (et se manifester comme art de l’esprit) mais pour appréhender le monde, questionner les enjeux humains, notamment sociaux et éthiques de la science, ses positionnements avec les autres règnes (animal, végétal), repenser ses modes de perception (cyberception), de création, de cognition, de connexion (en interactivités, en rhizomes, en réseau, en essaim), de divergence. Parfois, au contraire, l’art s’attelle à faire contrepoint à ces technologies en révélant l’autoreprésentation de l’homme qu’elles portent tout en observant les changements qu’elles induisent dans son rapport au monde. Il engage à poser à nouveau la question de la nature ou celle du vivant. Le corps est reconsidéré à l’aune de l’artifice, de l’artefact et du virtuel ; la psyché s’ouvre à d’autres analyses (avec les notions d’écosophie, de design de soi, de mythologie personnelle), avec la mythanalyse : imaginaires créatifs et mythes actuels de la science et de l’art, principe de réalité (réalisme pragmatique ou phénoménologique), de désir d’unité ou de rupture. Les acquis récents des sciences de la terre et de la microbiologie décentrent radicalement l’humain et suscite de nouveaux imaginaires influant sur les pratiques artistiques. Astasa considère aussi les problématiques d’universalité (mondialisation ou diversité culturelle) de la science et de l’art. Astasa invite les chercheurs en sciences, technosciences, sciences humaines et sciences de l’art à transmettre leurs analyses des enjeux et défis philosophiques, culturels, juridiques, éthiques, sociétaux, politiques, esthétiques, éthiques des arts technologiques et technoscientifiques. Astasa s’autorise à déplacer ses objets d’études en fonction de l’actualité de la création artistique contemporaine : productions émergentes, pratiques artistiques transversales et nouvelles recherches plastiques seront proposées à la réflexion.

Les caractéristiques d’Astasa

Revue scientifique dont les articles sont sélectionnés et validés par son comité scientifique, Astasa accueille les textes de chercheurs, enseignants-chercheurs, docteurs, doctorants, et est attentive à leur qualité et à leur portée heuristique. Revue d’esthétique, Astasa s’intéresse aux formes artistiques contemporaines et à l’actualité de l’art et de ses modalités de présentation, d’exposition, de transmission, de diffusion, de transformation. Elle peut ainsi tirer parti, notamment, des actualités repérées dans ArtsHebdoMédias. Astasa est consultable sous la forme d’un site web. Un choix nécessaire et adapté à ses ambitions. Astasa veut que les contributions des chercheurs soient diffusées le plus largement possible. Il n’était donc pas imaginable qu’elle soit limitée au périmètre de sa capacité à financer et à distribuer du papier. Internet permet une mise à disposition des textes simple, interactive et continue. La suppression des habituelles contraintes de temps et d’espace permet de rendre plus souple et imaginative la manière de porter à la connaissance du monde universitaire, et au-delà, les travaux des chercheurs en Arts & Sciences. Textes et images peuvent être accompagnés de son, d’animations, voire de vidéos. La présence de liens vient compléter les propos et rendre la lecture plus riche et dynamique. Astasa est développée avec Worpress, un système de gestion de contenu libre de droit qui permet des mises à jour régulières et l’utilisation de nombreuses extensions.

La périodicité d’Astasa

ASTASA propose un appel à contributions sur une même thématique courant sur une année, dont la publication suit le rythme des saisons : Hiver (décembre), Printemps (mars), Eté (juin) et Automne (septembre). A raison d’environ 5 articles par saison (soit 20 articles par an), auxquels s’ajoutent des publications Hors saison correspondant de façon serrée à la ligne éditoriale d’ASTASA mais en dehors de l’appel à contributions. Le délai de publication entre la soumission de l’article et la mise en ligne est donc au maximum de 3 mois, pendant lesquels est mise en œuvre la procédure d’évaluation, de correction, d’autorisation, telle qu’elle est prévue. Cette modalité de fonctionnement d’ASTASA est ainsi en adéquation avec le contenu : la publication sur 4 saisons (4 temps, le long de l’année) vise à offrir une meilleure fluidité et réactivité aux analyses relativement à l’actualité scientifique et artistique. ASTASA cherche à allier la teneur scientifique des articles et la possibilité de les articuler avec des événements importants (découvertes scientifiques, biennales, écrits novateurs, etc.).

Le comité scientifique et le comité de lecture

Les membres du comité scientifique d’ASTASA sont issus de disciplines différentes. Ils n’appartiennent pas tous aux mêmes laboratoires, n’enseignent pas forcément en France. Tous sont chercheurs et intéressés singulièrement par l’intersection Arts, Sciences, Technologies. Les membres du comité de lecture sont en partie issus du comité scientifique d’ASTASA mais pas seulement. La direction d’ASTASA fait appel pour chaque saison à plusieurs experts extérieurs. Ils appartiennent à différentes universités et travaillent tant sur le territoire français qu’à l’étranger.

Voici la liste des établissements auxquels la direction de la revue et les membres des comités collaborent :

– Université Bordeaux Montaigne

– Université de Bourgogne

– Université de Hong Kong

– Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

– Université de Paris

– Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle

– Université Paul Valéry Montpellier 3

– Université Nice-Sophia-Antipolis – Université de Toulouse